lundi 18 octobre 2021

Promenade

 

Quinze heures crissant sur les graviers de la cour carrée, c'est l'heure de la promenade quotidienne, l'heure où je respire l'air extérieur, l'heure où je sens le vent sur mon visage, l'heure où j'entends les oiseaux en plus du brouhaha, du trafic et des gyrophares. L'heure où je vois enfin le ciel.

À quinze heures chaque jour dans la cour carrée entre les deux miradors déchiquetant l'horizon, les barbelés et les sept caméras, je marche seul entre les hauts murs en briques noircies et les grillages électriques. Je ne parle pas, je marche. Et même si je ne suis pas le seul et que je dois slalomer entre eux, c'est plus simple de faire abstraction des autres dehors.

Chaque jour pendant deux heures, je profite du son des gravillons sous mes tennis déformées pour m'évader. Inspirer. Expirer. Penser à après aussi. C'est ce qui me permet de tenir, ce petit tour de manège imposé et régulier, dans mes pensées, parce qu'entre les graviers usés et les racines carrées des mauvaises herbes, je trouve toujours des nuances dorées de survie, des pierres à feux multicolores et de quoi me fabriquer un abri pour tenir. Tenir jusqu'à l'extraction.


« FIN DE PROMENADE !»





jeudi 1 avril 2021

Pandémie en mode Netflix

 

Pandémie en mode Netflix,

contrôle en mode 42.

Tout est faux/ rien n’est vrai,

Macron sous coke,

Pétain au Panthéon,

Hitler en barre sur un comptoir en amiante,

commérages vicieux sur les réseaux,

les zéros hargneux se succèdent et

se ressemblent,

le petit totalitarisme des crétins digitaux,

les vaccinodromes avant les déportations

- S T O P –

Pandémie en mode Netflix,

contrôle en mode 42.

Tout est faux/ rien n’est vrai,

l’autan en emporte le blanc dans le noir dessein des gouvernants,

des financiers, des fans du bizutage et des suceurs de traders,

nous vivons dans la simulation d’un monde libre,

nous sommes dans une fiction fallacieuse :

l’autre est un facteur contagieux nous dit la télé,

nous sommes la fiction actuelle,

les discours spécieux,

le virus,

les spots gouvernementaux,

le vaccin, 

le conditionnement général,

la reprogrammation génétique,

le confinement et les déclarations alambiquées télévisées -

les gens parlent pour ne rien dire, les gens se plaignent,  

les gens c'est nous,

les gens c'est moi,

non décidément, rien d’intéressant sous la grisaille.


Pandémie en mode Netflix,

contrôle en mode 42.

Tout est faux/ rien n’est vrai,

coupez la télé, éteignez la radio et les fils d’actus,

écoutez

et

lisez.

L’extraction est déjà en cours - Work In Progress -

Le transfert aura lieu / le transfert sera effectif, 

mais uniquement pour les éveillés, 

les peops du satori,

ceux qui connaissent l’éblouissement de l’œil,

ceux qui réfléchissent par eux-mêmes,

ceux qui brillent dans l’obscurité,

ceux qui sont libres, vraiment libres,

ceux qui –

& le troupeau restera dans son enclos à QR-code,

& le troupeau continuera de se plaindre et de payer les impôts,

& le troupeau ira voter en pensant que ça changera,

& le troupeau crèvera dans ses excréments en se disant que ça sent la rose,

& le troupeau fumera ses troupes jusqu’à ce que mort s’ensuive

& le troupeau boira son alcool jusqu’à ce que mort s’ensuive

& le troupeau, nous pourrons l’oublier.